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Fatima

Une mère de famille qui trouve son indépendance dans un camp de réfugiés
Avec ses mots à elle - Fatima
Fatima voulait devenir avocate pour pouvoir aider les gens – surtout les femmes – à défendre leurs droits.
Elle a obtenu un baccalauréat en sciences humaines, puis le conflit a éclaté et elle a dû quitter sa ville natale. Fatima s’est installée dans un petit village, loin de toute université, et n’a pas pu poursuivre ses études.
Fatima voulait devenir avocate pour pouvoir aider les gens – surtout les femmes – à défendre leurs droits.
Elle a obtenu un baccalauréat en sciences humaines, puis le conflit a éclaté et elle a dû quitter sa ville natale. Fatima s’est installée dans un petit village, loin de toute université, et n’a pas pu poursuivre ses études.
L’année suivante, elle s’est mariée et est partie vivre à Damas. Un jour, son mari a disparu sans laisser la moindre trace. Fatima s’est retrouvée seule, enceinte de sept mois. Sa mère est venue la chercher et elles sont parties s’installer dans un camp de réfugiés au Liban.
Quand je suis arrivée, j'ai eu le souffle coupé. Une tente et rien d’autre. Je leur ai dit que je ne pouvais pas rester.
Il faisait chaud et Fatima avait peur que son bébé ne survive pas dans ces conditions. Mais il n’y avait pas d’autre choix. Elle est donc restée et a trouvé un moyen de s’en sortir.
Nous n’avons plus aucune nouvelle du village et nous avons tout abandonné dans notre ancienne maison. Mais quand j’aperçois des arbres, je peux sentir à nouveau l’odeur du village.
Fatima
Pour soutenir sa famille, Fatima tient un salon de coiffure, où elle vend aussi des produits de maquillage et de soins capillaires, des teintures, des gels pour les cheveux ainsi que des vêtements et des parfums. Sa boutique propose également la location de robes de mariée.
« J’aime mon travail et j’aime l’idée d’être propriétaire d’un salon de coiffure. Ça me plaît et ça me fait du bien. Et surtout, je dispose de mes propres revenus pour subvenir à mes dépenses ; je ne dois plus dépendre de quelqu’un d’autre. »
Pour soutenir sa famille, Fatima tient un salon de coiffure, où elle vend aussi des produits de maquillage et de soins capillaires, des teintures, des gels pour les cheveux ainsi que des vêtements et des parfums. Sa boutique propose également la location de robes de mariée.
« J’aime mon travail et j’aime l’idée d’être propriétaire d’un salon de coiffure. Ça me plaît et ça me fait du bien. Et surtout, je dispose de mes propres revenus pour subvenir à mes dépenses ; je ne dois plus dépendre de quelqu’un d’autre. »
A propos DU CICR
Créé en 1863, le CICR fournit une assistance humanitaire aux personnes touchées par un conflit ou une situation de violence armée et s’efforce de promouvoir les règles qui protègent les victimes de la guerre. Institution neutre et indépendante, son mandat découle essentiellement des Conventions de Genève de 1949. Basée à Genève, en Suisse, elle emploie quelque 20 000 personnes dans plus de 80 pays ; elle est financée principalement par des dons provenant de gouvernements et de Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Le CICR mène ses plus vastes opérations en Syrie. En coopération avec son partenaire local, le SARC, le CICR mène des activités dans les domaine de la santé, de la santé mentale, de la sécurité économique, de l'eau et de l'habitat, ainsi que des programmes prévention. Consultez notre site Internet pour en savoir plus sur notre travail en Syrie et ailleurs.
Les données présentées sur ce site Web proviennent d’une enquête menée auprès de 1400 Syriens et Syriennes âgés de 18 à 25 ans, dont 800 vivent en Syrie, 400 au Liban et 200 en Allemagne. Cette tranche d’âge a été choisie pour représenter des personnes dont l’adolescence et l’entrée dans la vie adulte ont été profondément marquées par le conflit. L’étude a été menée dans trois pays différents afin de couvrir divers profils et situations.